Recommandations de l’OFT aux professionnels de la santé
L’OFT persiste et signe
Après un premier rapport remarquable remis en mai 2013, l’OFT (Office Français de Prévention du Tabagisme) remet de nouveau en avril 2014 un avis d’expert sur la cigarette électronique. Ce comité composé de dix experts, dont le rapporteur du précédent rapport, confirme et précise un certain nombre d’éléments.
En effet, même si la cigarette électronique n’est ni du tabac, ni un dispositif médical, ni un médicament, les professionnels de la santé doivent tenir comte de ce nouveau produit dans l’accompagnement de l’arrêt du tabac. En première intention, les thérapies traditionnelles doivent rester la référence : la cigarette électronique n’est pas considérée comme un produit sain, car elle libère des substances irritantes, et addictives s’il y a présence de nicotine.
Elle reste fortement déconseillée pour les ex-fumeurs, ou comme expérimentation chez les non fumeurs, et particulièrement chez les jeunes. En effet, la cigarette électronique ne doit pas contribuer à « re-normaliser » l’utilisation du tabac ou en favoriser l’initiation.
En l’état actuel des études et des connaissances, on peut affirmer que la cigarette électronique ne libère pas de monoxyde carbone, ni de quantités significatives de particules fines solides, ni de substances cancérogènes, contrairement au tabac.
« Malgré les incertitudes, il est probable que la cigarette électronique présente beaucoup moins de danger que les cigarettes traditionnelles, et que, quitter le tabac fumé pour la cigarette électronique pourra entraîner une réduction de risque, bénéfique à la santé ».
Dans un article à suivre, nous présenterons une analyse faite selon les différents cas de sevrage.