La cigarette électronique: meilleure alliée pour l’arrêt du tabac
En ce début d’année, période propice aux grandes résolutions, nombreux sont ceux qui se promettent d’arrêter de fumer. À chacun sa méthode mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Certains choisissent un des nombreux substituts nicotiniques, d’autres font confiance à leur seule volonté. Depuis quelques années, la cigarette électronique s’impose comme un moyen très intéressant de sevrage du tabac. Le 2 janvier dernier, le Docteur Philippe Presles, faisait le point sur cette question à l’antenne d’Europe 1.
La meilleure arme pour l’arrêt du tabac
Pour le Docteur Philippe Presles, auteur de « La cigarette électronique, enfin la méthode pour arrêter de fumer facilement » il ne fait aucun doute, vapoter est aujourd’hui le meilleur moyen d’arrêter de fumer. La raison principale est que selon lui, il est très facile de passer de la cigarette traditionnelle à la cigarette électronique. Cela s’explique par le fait que les changements de comportements induits par l’arrêt du tabac sont très modérés avec le passage à la cigarette électronique.
Questionné sur la prétendue dangerosité de la e-cigarette, le Docteur Philippe Presles est catégorique : « ce produit n’est pas dangereux ». Il justifie ces propos en expliquant que tous les poisons issus de la combustion du tabac ont été éliminés : le monoxyde de carbone qui provoque les infarctus, le goudron responsable des cancers et les particules fines qui engendrent les bronchites chroniques.
Vapoter ou fumer, plus question d’hésiter
Sur la question de la nicotine, nous avons à ses yeux suffisamment de recul pour affirmer qu’elle n’est pas fondamentalement dangereuse en ce sens qu’elle ne provoque pas de grandes maladies comme les cancers ou les infarctus. Il n’en reste pas moins que des phénomènes d’accoutumances sont toujours d’actualité. C’est d’ailleurs paradoxalement une des clés du succès de la cigarette électronique, la présence (contrôlée) de nicotine empêche de ressentir le manque. Il existe en plus la possibilité de réduire progressivement la quantité de nicotine.
Le Docteur Presles met cependant en garde contre les risques de rechute liés à l’arrêt trop brutal de nicotine. Il se dresse aussi contre l’idée que la volonté suffirait à elle seule. De sa propre expérience, un patient sur deux qui passe à la cigarette électronique arrête complètement de fumer.
Il conclut en appuyant sur la distinction à faire entre les fumeurs et les vapoteurs : les premiers se tuent la santé quand les seconds se font plaisir sans se tuer la santé.